Actuellement, Bitcoin augmente de manière linéaire, mais rapide. Les phases où le prix monte de façon parabolique ne sont que des pointes exponentielles et momentanées. Son ascension ne suit pas encore une vraie exponentielle.

Certains avancent même qu’il suit une distribution prévisible. La Power Law ou le Bitcoin Quantile Model en sont des exemples.

De nombreux modèles ont été développés pour prédire le futur sur la base du passé.

Ils sont très appréciés par la communauté.

Pourtant, il est plus que probable que Bitcoin rompe un jour ces prédictions à la hausse, et voici pourquoi.

Le prix du bitcoin est linéaire pour le moment

Bitcoin reste aujourd’hui un actif de niche.

Il représente 0,2 % des capitaux financiers mondiaux au moment où j’écris ces lignes (deux mois avant la sortie de cette vidéo/article).

Il est encore accumulé lentement par une minorité convaincue : les premiers adoptants (Early Adopters).

Mais Bitcoin est l’actif ultime. Il est aussi la monnaie ultime.

C’est une technologie conçue pour être la meilleure évolution monétaire et le meilleur actif.

C’est une technologie monétaire programmée pour être la meilleure à jamais.

Et comme toute technologie disruptive, son adoption est lente… jusqu’à ce qu’elle ne le soit plus.

Bitcoin comme dénominateur

Lorsque Bitcoin sera adopté par la majorité, continuera-t-on alors à exprimer la valeur du Bitcoin en dollars, euros, etc. ?

Non.

Les monnaies fiduciaires, inventions des 50 dernières années, resteront comme une anomalie temporaire (et dévastatrice) dans l’histoire monétaire.

Petit rappel : la « meilleure » monnaie actuelle, celle qui a écrasé toutes les autres (l’USD), a perdu 99,9 % de sa valeur au cours du dernier siècle.

Et ce sont les plus chanceux !

L’entièreté du monde connaît ce que vivent les Argentins, les Vénézuéliens, les Libanais, les Zimbabwéens etc. mais simplement à un rythme différent.

Voici la courbe du Bitcoin mesurée en pesos argentins :

Pensez-vous que leur monnaie survivra à la concurrence d’une monnaie indiluable, incontrôlable, insaisissable et incensurable ?

Pensez-vous qu’une entreprise, une fois que toute sa chaîne de valeur sera réglée en Bitcoin, continuera de facturer en une autre monnaie ?

Bitcoin est encore mesuré en monnaies nationales (euro, USD, ARS, etc.)... jusqu’à ce qu’il ne le soit plus.

L’Hyperinflation

Lorsque Bitcoin représentera la majorité des épargnes liquides et que les chaînes d’approvisionnement seront dénommées en BTC (ou SATS), alors Bitcoin deviendra le dénominateur de toute chose.

De la même manière que la bourse de Caracas semble grimper alors qu’en réalité c’est son dénominateur, le bolívar, qui s’effondre :

Durant cette période, le prix du Bitcoin exprimé en monnaies fiduciaires deviendra exponentiel.

Pas nécessairement son pouvoir d’achat, mais simplement parce qu’il faudra toujours plus de bouts de papier pour acheter 1 BTC. C’est la mécanique naturelle de l’hyperinflation : ce n’est pas Bitcoin qui monte, c’est la monnaie qui meurt.

Et nous le vivons déjà actuellement, de manière plus ou moins rapide selon les devises.

L’exponentielle Productivité

Par la suite, Bitcoin poursuivra sa trajectoire ascendante.

Chaque nouvelle technologie ouvre des opportunités qui s’empilent sur l’innovation précédente.

L’évolution humaine est exponentielle, et avec elle notre monde pourrait offrir davantage d’abondance.

Mais ce n’est pas le cas depuis 50 ans, car notre système monétaire fiduciaire est basé sur le crédit.

Et un système basé sur le crédit ne peut tolérer la baisse des prix.

Si notre monnaie prenait en valeur au fil de la déflation, alors les dettes aussi.

Il doit maintenir une augmentation des prix continue ce qui signifie que, plus notre productivité augmente, plus la monnaie est dévaluée :

Bitcoin, lui, permettra l’abondance réelle.

Imagine tout ce qui existe et tout ce qui existera, pour toujours divisé par 21 millions.

Bon weekend,

— Axel