Cette vérité sur l’énergie a changé ma façon de voir le monde.

L'énergie est la clé de la survie humaine et de la qualité de sa vie.

Un humain faisant tourner lui-même une roue génère l'équivalent de 200 joules par seconde. À présent, nos turbines génèrent jusqu'à 410 millions de joules par seconde. Une seule turbine fait donc le travail de plus de 2 millions d'hommes.

L’énergie, c’est la liberté. Celui qui contrôle ton énergie contrôle ta vie.

Mais, l'énergie devient de moins en moins accessible depuis les dernières décennies, avec un impact négatif immense, alors que nos vies pourraient être infiniment plus riches, épanouissantes et faciles.

Quelle est la cause ?

Les gouvernements nous racontent que ces difficultés énergétiques proviennent de pénuries, de cartels pétroliers ou encore de dictateurs.

Aujourd'hui, on va briser ces mensonges, révéler le vrai coupable, et reprendre le contrôle de notre énergie.

Cet article condense les idées de Saifedean Ammous partagées dans les chapitres "Fiat Fuels" du livre The Fiat Standard et les chapitres "Time" et "Power and Energy" du livre Principles of Economics.

1. L'énergie signifie abondance

La relation entre le PIB par habitant et la consommation énergétique est on ne peut plus corrélée.

Aucun pays dans le monde n'a réussi à éradiquer la pauvreté extrême sans atteindre au minimum une consommation de 10 000 kWh par habitant.

Et c’est logique, non ? Plus tu as d’énergie, plus le même nombre de personnes peut produire davantage de biens et services.

Certains pensent que plus nous sommes nombreux, moins il y a d’abondance. Faux. Premièrement car les grandes villes seraient alors plus pauvres et les petits villages plus riches. Mais c’est exactement l’inverse.

Et deuxièmement parce que comme on va le voir par la suite, l'énergie et les ressources sont infinies (et leur prix devrait baisser dû à leur abondance).

2. L'énergie signifie qualité de vie

Pour comprendre concrètement comment l'énergie améliore notre qualité de vie, prenons deux exemples historiques très révélateurs :

• la fin de l'esclavagisme

• l'émancipation des femmes

La fin de l'esclavagisme

On a normalisé de pouvoir nourrir sa famille grâce à un supermarché et une cuisine full équipée. Mais bien sur, cette efficacité nous vient de notre domestication de l'énergie qui permet de produire infiniment plus en moins de temps.

Pendant des siècles, l'énergie disponible pour l'humanité était limitée à la force du corps humain ou à celle des animaux de trait. La productivité étant extrêmement faible, chacun devait travailler très dur simplement pour assurer sa survie.

Dans ce contexte, forcer quelqu'un à travailler revenait littéralement à « doubler » son énergie disponible. Un esclave représentait alors une sorte de « batterie humaine ».

Vu que chaque tâche nécessitait énormément d'efforts, cette énergie extra était malheureusement très précieuse. Non pas parce que les gens étaient naturellement cruels, mais parce qu'à l'époque, il n'y avait tout simplement pas d'autre source d'énergie plus efficace pour produire et survivre.

C'est précisément le progrès technologique et l’abondance énergétique qui ont permis de mettre fin à l'esclavage.

Premièrement, parce que la technologie a multiplié notre productivité : les besoins essentiels ont pu être satisfaits sans avoir recours au travail forcé.

Deuxièmement, parce qu'avec l'avènement des machines, maintenir une personne en esclavage devenait même contre-productif. Pourquoi ?

Parce qu'un être humain naturellement en quête de liberté pouvait saboter ton matériel coûteux. Il était désormais plus rentable d'engager quelqu'un volontairement pour utiliser et maintenir ces machines.

Ce n’est pas un hasard si l’abolition de l’esclavage a accompagné la Révolution Industrielle. La Grande-Bretagne a été pionnière dans l’abolition précisément parce qu’elle était pionnière dans l’industrialisation.

Partout où la machine à vapeur et l'électricité se sont répandues, l'esclavage a rapidement disparu.

L'emancipation des femmes

Le constat est le même pour l'émancipation féminine !

Lorsque la force physique était précieuse, les femmes dépendaient des hommes (en moyenne plus forts).

Mais la création massive de capital a totalement changé la donne.

Dans une économie moderne, les emplois productifs et bien rémunérés ne nécessitent plus de force physique. Les machines effectuent les travaux lourds, et les compétences cognitives sont valorisées.

Les femmes peuvent plus facilement subvenir à leurs besoins dans une économie industrielle.

Ce n’est pas non plus une coïncidence si l’émancipation féminine a accompagné l’industrialisation.

Pensez aux pays où le droit des femmes est toujours aujourd'hui bafoué.

Ce sont les pays aux facteurs de production les moins développés.

Les sociétés les plus riches et les plus industrialisées sont celles où les femmes sont les plus autonomes et atteignent le plus haut niveau d’accomplissement.

De la même manière que l'esclavagisme perdure uniquement dans les pays les moins industrialisés.

L'énergie amplifie les capacités humaines.

Un même nombre d'être humain augmente sa productivité grâce à elle et sa prospérité n'a de limite que l'imagination humaine.

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3. La fin de l'énergie abondante depuis 5 décénnies

Mais voilà, l'accès à l'énergie est devenu de plus en plus limité.

Les politiques encouragent à la diminution de notre consommation. De plus, le prix de l'énergie est devenu de plus en plus élevé au fil des dernières décennies.

On entendra que la raison provient d'une crise énergétique.

En ce moment, c'est à cause du Covid et de la Russie.

Pourtant comme nous allons le voir, l'énergie est abondante et baisse en valeur réelle au fil du temps.

Alors pourquoi, la quantité d'énergie disponible diminue au fil du temps et son prix augmente ? En gros, pourquoi nous avons moins accès à l'énergie ? Pourquoi notre vie est plus dure que celle qu'elle devrait être ?

Le premier élément de réponse est la transition forcée vers des énergies du passé.

Après la fin de l'étalon-or en 1971, la masse monétaire a explosé, causant une inflation généralisée, y compris du prix du pétrole.

Les gouvernements ont cherché des boucs émissaires : l’embargo arabe, les cartels pétroliers, les pays producteurs… (et continue aujourd'hui avec le Covid ou la Russie)

Le premier exemple fut l’embargo pétrolier arabe de 1973. Une explication absurde pour plusieurs raisons :

• Les pénuries avaient commencé en 1972 donc avant l’embargo.

• L’embargo n’a pas réussi à réduire de manière significative les importations de pétrole, les États-Unis se sont approvisionné auprès d’autres sources.

• De plus, les prix du pétrole ont continué à augmenter bien après la fin de la guerre israélo-arabe et de l’embargo.

Mais le gouvernement américain est resté sur ses positions et les a renforcées.

Au lieu de corriger le problème, réduire ses dépenses publiques et l'augmentation de la masse monétaire. Ils ont utilisé cet argent pour détourner la population du pétrole et les orienter vers des alternatives soi-disant moins coûteuses et plus performantes pensant que cela allait réduire les prix de l'énergie.

En 1977, les États-Unis créent le Département de l’Énergie avec pour mission de remplacer les hydrocarbures par des énergies alternatives (inférieures).

Ils y mettront le paquet :

• des subventions massives

• des crédits avantageux

• des mandats gouvernementaux

Mais biensur, et l'histoire l'a toujours montré, la planification centrale ne fonctionne JAMAIS.

Ici, les décideurs ont cru à tort que le soleil et le vent étant gratuits et abondants, ils devaient être moins chers.

Mais comme le dit Saifedean Ammous : ce n’est pas l’énergie brute qui compte, c’est la puissance utile — c’est-à-dire l’énergie livrée au bon moment, au bon endroit, avec la bonne intensité. Et cela, seuls les hydrocarbures (et parfois le nucléaire) savent le faire de façon fiable et bon marché.

Lorsque c’est l’État qui finance, l’argent ne coûte rien au décideur politique. Il n’y a aucune incitation à investir rationnellement, aucune réflexion économique réelle.

Quels impacts ont eu ces énergies primitives ?

Ces interventions malheureuses ont eu des impacts concrets désastreux. L'électricité devient de plus en plus chère et le réseau de moins en moins fiable.

Par exemple, la Californie, qui était connue pour son électricité disponible 24h/24, demande maintenant à ses citoyens de limiter leur consommation en soirée, lorsque la production solaire baisse. En Allemagne, en janvier 2021, les conditions météorologiques ont réduit drastiquement la production solaire et éolienne, obligeant le pays à importer massivement de l’électricité de ses voisins et à redémarrer des centrales à charbon et à gaz pour éviter un black-out généralisé en hiver.

L'impact négatif sur le prix et la quantité d'énergie est gigantesque. Sans parler du coup d'opportunité manqué d'avoir une énergie viable et grandissante.

D'ailleurs, on en ressent les impacts. Le secteur de l'aviation sert d'exemple:

• Les vols commerciaux sont aujourd’hui plus lents qu’en 1960.

• Les vols supersoniques (comme le Concorde) ont cessé, et aucun remplaçant n’a vu le jour.

• Les records mondiaux de vitesse et d’altitude établis par l’avion SR-71 Blackbird en 1976 tiennent toujours, 47 ans plus tard ! Cela montre clairement à quel point l’innovation s’est arrêtée à cause des coûts énergétiques en hausse et des mauvaises incitations économiques.

Crise de l'énergie : une fausse justification

Tout celà provient du fait que les gouvernements justifient ces hausses de prix par une crise énergétique.

En gros que nous avons une pénurie d'énergie.

Mais l'énergie est abondante.

Après que le président américain Richard Nixon a suspendu la convertibilité du dollar en or en 1971, les prix ont commencé à grimper sans fin (encore aujourd'hui).

Pour les gens des années 70 qui avaient été habitués à une stabilité sous l’étalon-or, cette flambée des prix était une catastrophe et a généré une angoisse autour de la pénurie des ressources et de la surpopulation humaine.

Le prix nobel de physique, Paul Ehrlich, enchaînait les prédiction catastrophistes sur l’épuisement imminent de ressources essentielles. Il proposa même des mesures pour réduire la population !

Mais l'économiste Julian Simon avait vu clair. Il avait compris que cette croissance des prix ne venait pas d'une pénurie.

Pour le prouver publiquement, il proposa à Paul un pari.

Le prix nobel Paul Ehrlich allait pouvoir choisir cinq ressources de son choix. Le pari étant que ces cinq ressources choisies par Ehrlich ne deviendraient pas plus rares, mais au contraire plus abondante et moins chères au bout de dix ans une fois ajusté à l'inflation.

Ehrlich accepta, convaincu que c’était gagné d’avance.

Résultat : en 1990, les cinq métaux choisis coûtaient tous moins cher qu’en 1980. Trente ans plus tard, leur prix réel a encore baissé et leur production n’a cessé d’augmenter.

👉 Morale de l’histoire : la peur de la pénurie est souvent un mirage. L’ingéniosité humaine et l’innovation ont prouvé qu’elles pouvaient repousser les limites supposées des ressources.

Comme le dit Saifedean Ammous, la seule rareté est le temps humain. Si le pétrole se fait rare, alors plus de temps humain est alloué pour chercher plus de pétrole.

C'est pourquoi toujours plus de réserves de pétrole sont découvertes :

Même le matériau le plus précieux au monde, l'or :

Les économistes Gale Pooley et Marian Tupy ont créé un indice économique en hommage à Julian Simon, mesurant les prix de 50 matières premières en fonction des salaires. Entre 1980 et 2020, le temps pour acquérir ces matières a chuté de 75,2 %. Ainsi, en 2020, une heure de travail permettait d'acheter 4,03 fois plus qu'en 1980, soit un doublement de l'abondance tous les 20 ans malgré une population en hausse de 75,8 %.

Comprendre l'ampleur de la Terre aide à comprendre l'argument de Simon.

En largeur, de 2000 à 2017, l'exploitation minière a couvert 0,011% de la planète.

En profondeur, la mine la plus profonde au monde (Mponeng) représente 0.027% de la profondeur de la Terre.

La plupart de la Terre reste inexplorée pour ses ressources.

Si la Terre était une piscine olympique, les mines équivaudraient à une demi-tasse d'eau.

Si les ressources humaines viennent d'une demi-tasse d'eau dans la grande piscine qu'est la Terre, s'inquiéter de la quantité totale est futile. Si huit milliards vivent avec cette demi-tasse, alors l'ampleur de la piscine n'importe pas pour la vie humaine et l'économie. Il faudrait doubler la population pour atteindre une tasse.

Mais ca ne s'arrête pas là. L'intelligence humaine est sans limite et le sera encore plus au fil des avancées notamment de l'IA.

Elon Musk soutient par exemple la recherche vers la fission nucléaire qui multiplierait par au moins 4 la création d'énergie d'une centrale nucléaire avec bien moins de ressources et de déchets.

Mais ca va plus loin. Certains chercheurs en IA prédisent qu’à l’horizon 2050, l’humanité aura même accès à l'énergie des étoiles !

C’est notamment le cas de l'auteur de best sellers Ray Kurzweil, figure de l’IA chez Google et inventeur du premier système de reconnaissance vocale.

Selon lui, d’ici à 2050, l’IA nous permettra d’accéder à la gargantuesque énergie d’une étoile grâce à une sphère de Dyson – une mégastructure conçue pour entourer une étoile et capter une grande partie de son énergie.

Le monde est fait d'énergie, c'est à l'être humain de découvrir de nouvelles manière de la domestiquer.

En d'autres termes, que ce soit via les sources d'énergie déjà découvertes ou celles qui nous sont toujours inconnues, l'énergie est abondante.

C'est pourquoi, les prix de l'énergie baisse.

Malgré ce que nos factures nous disent, le prix de l'énergie ne cesse de décroitre.

L'humanité continue son progrès. Nous faisons baisser le coût réel de l'énergie de manière spectaculaire.

Une étude sur les prix de l’énergie au Royaume-Uni de 1300 à 2000 par Fouquet révèle l'ampleur de la chute :

• le chauffage coûte 80 % moins cher

• l'énergie -94 %

• transport de marchandises -95 %

• transport des passagers -91%

• l'éclairage a quasiment disparu des dépenses avec une baisse de 99,98 %.

Ces transformations sont détaillées dans les Figures 15 et 16 du livre "Principles of Economics" de Saifedean Ammous.

Mais en valeur nominale la réalité nous rattrape. Lorsque les prix chutaient lentement jusqu'en 1971, depuis les prix augmentent.

Impactant drastiquement nos vies.

La raison est bien sûr l'apparition des monnaies fiduciaires.

Depuis, 1971 l'augmentation de la masse monétaire impact l'entièreté de la population.

Celle-ci impact également les prix de l'énergie. Au lieu de baisser et de rendre notre monde plus abondant, ils augmentent.

Les gouvernements ont voulu enrayer ce problème causé par eux même, par une transition vers d'autres énergies moins bonnes et plus aléatoires et financées par l'impot et l'inflation.

Historiquement, l’énergie utilisable avait augmenté d’environ 7 % par an. Mais depuis les années 1970, la croissance de l’énergie par habitant a stagné en raison de l’augmentation des coûts de l’énergie et des interventions gouvernementales sur les marchés de l’énergie.

La justification écologique

À partir des années 1990, les gouvernements ont trouvé une nouvelle justification : le climat. Malgré que cette transition énergétique avait été amorcée par les gouvernements deux décénnies plus tôt.

Cela donne raison aux gouvernements de continuer d'utiliser l'argent des travailleurs pour subventionner les technologies moins efficaces, plus chères et moins fiables.

Selon l'économiste Saifedean Ammous, c'est un prétexte et il y dédie un chapitre entier pour le justifier.

Je ne rentrerais personnellement pas dans ce débat qui ne sert pas non plus l'intérêt de cet article.

Ce que je sais néanmoins est que, ce n'est certainement pas en diminuant notre consommation énergétique que nous solutionnerons le problème. Cela prolongerait le problème au contraire. Malgré ce que souhaite nous faire penser les gouvernements, à qui ca arrangerait bien que nous consommions moins, pour donner la fausse impression d'une baisse de l'inflation.

Les gouvernements ne veulent pas sauver le climat, ils veulent sauver leur monnaie.

Telle l'esclavage ou la condition de la femme, leur libération s'est faite grâce à l'innovation technologique. Le besoin a été répondu grâce aux entrepreneurs. Réprimer un besoin n'est pas dans la nature humaine.

De la même manière, le passage d'une source d'énergie ayant des défaut se fera grâce à la découverte de meilleure source d'énergie. Le monde est fait d'énergie et l'abondance future sera inimaginable. Pour cela il faut que les capitaux soient dirigés au bon endroit et utiliser toutes les ressources disponibles pour y parvenir.

Conclusion

L'augmentation des prix de l'énergie a suivi l'augmentation de la masse monétaire.

Ce n'est pas le Covid qui cause l'augmentation des prix, c'est l'argent imprimé durant le Covid.

Mais les gouvernements s'accrochent au contrôle monétaire et justifient de ces flambées de prix par des pénuries. De plus, ils ont orienté le monde vers des énergies de moins bonne qualité, espérant diminuer l'impact de leur impression monétaire.

La mauvaise allocation de l'argent public par les gouvernements ont annulé la croissance énergétique continue des derniers siècles. Depuis 1971, cette croissance énergétique est nulle alors qu'elle avait été en moyenne de 7% par an jusque là.

Avec elle s'annule la diminution du travail humain et l'augmentation de la richesse de notre société.

Voilà pourquoi l'énergie semble rare alors qu’elle ne l’est pas en réalité.

Voilà pourquoi son prix explose malgré son abondance.

Voilà peut-être pourquoi nous n'avons toujours pas de voiture volante après avoir été sur la lune il y a presque 60 ans.

Retirer le contrôle de l'argent des mains de notre planificateur central est urgent.

Et de la même manière que lorsqu'il y a un problème les entrepreneur amènent une solution. Pour celle-ci il y a maintenant Bitcoin.

D'ailleurs, savais-tu que Bitcoin va contribuer grandement à amener le monde vers une abondance énergétique.

C'était le sujet de la vidéo suivante que je t'invite à regarder à présent :

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Bon samedi

— Axel