La technologie blockchain devait révolutionner toutes les industries.

De la santé à l’immobilier, la supply chain, le vote électronique, l’identité numérique, etc.

Pourtant, en 2025, il semblerait que les seules avancées hors Bitcoin sont centralisées et adossées au fiat comme les Stablecoins, spéculatives comme la DeFi ou les NFTs, ou ont des têtes de chiens et chats.

Fidelity Funds, 3ᵉ plus gros fonds d’investissement au monde avec plus de 5 billions de dollars d’actifs sous-jacents, a mené l’enquête pendant 5 ans…

Suite à ma vidéo qui démontre la non décentralisation de l’Ethereum, sorti récemment, voici la réponse au commentaire suivant que j’ai recu.

N’oubliez pas de laisser autant que possible vos questions, commentaires et suggestions. Je vous lis et vous répond le plus possible.

La grande hype Blockchain

Entre 2015 et 2019, toutes les grandes boîtes de Wall Street s’y sont mises. Fidelity, Nasdaq, Citi, Deloitte… Des dizaines de proof of concepts lancés, des millions dépensés, et des articles dans la presse annonçant une révolution imminente.

Fidelity a même ouvert un incubateur dédié à la blockchain : le Fidelity Center for Applied Technology.

Ils testent tout : paiements en Bitcoin, blockchains internes pour la finance, systèmes de règlement interbancaire, etc. Comme ils le disent l’objectif était “apprendre en faisant”.

Depuis 2015, ils ont créé plusieurs douzaines de preuves de concept.

En 2018, les dirigeants de Fidelity déclaraient publiquement qu’ils étaient encore « à la recherche du prochain cas d’usage révolutionnaire », ce qui montrait des efforts en cours mais restés sans aboutissement.

En 2023, Fidelity déclarait dans Bitcoin First Revisited que Bitcoin a des qualités supérieures en tant que forme monétaire et que les autres cryptos devaient être traitées différemment.

Ainsi, les tokens peinent à démontrer des cas d’usage viables en raison de problèmes tels qu’une décentralisation insuffisante, des failles de gouvernance et la concurrence de Bitcoin.

Fidelity définit comme incomparable les cryptos et Bitcoin et appelle son essai “Bitcoin Premier”.

Bien loin donc de ce qu’essaie de faire croire Ethereum avec son “sound money”, faisant allusion à une forme monétaire ultime en référence au bruit caractéristique d’une pièce d’or. On notera d’ailleurs que la position officielle de l’Ethereum était auparavant de se présenter comme “l’ordinateur mondial”. Mais bien sûr, la réalité de la lenteur et des coûts amenés par une base de données blockchain les a rattrapés.

Résultat de leurs preuves de concept : après des années d’expériences, aucun cas d’usage viable n’a émergé en dehors de Bitcoin.

Les seuls produits qui ont émergé hors Bitcoin sont liés au trading et au monitoring de son portfolio.

En gros, pour faciliter la spéculation.

Bien loin des révolutions supply chain qu’annonce par exemple Vechain depuis 8 ans, des transferts interbancaires qu’annonce le XRP depuis 10 ans, ou encore de la « nouvelle ère du stockage décentralisé » de Filecoin… qui finit par être plus cher et moins fiable qu’Amazon Web Services. EOS promettait la fin de l’Internet centralisé, Cardano devait révolutionner l’Afrique avec une identité numérique, Tron devait casser YouTube, Spotify et Netflix avec un écosystème de divertissement.

Par contre, les fondateurs de ces cryptomonnaies émises de toute pièce sont les grands gagnants.

À l’image des milliardaire Vitalik Butterin (créateur de l’Ethereum), ou encore CZ qui détiendrait environ 50 % des BNB en circulation, Justin Sun qui détient 2/3 des Tron.

Confirmation par l’industrie

Et ce n’est pas seulement Fidelity. En 2019, Reuters a enquêté sur 33 projets blockchain menés par les plus grandes banques et entreprises du monde comme Nasdaq, Citigroup et Deloitte.

Verdict : la plupart sont restés bloqués en phase test, beaucoup ont été abandonnés. La promesse de “révolutionner tous les secteurs” s’est effondrée.

Conclusion

La technologie derrière la blockchain est souvent présentée comme unique et révolutionnaire.

On nous dit qu’elle pourrait avoir plein d’applications, comme Internet. Mais en réalité, le concept de « blockchain » existe depuis plus de 40 ans, et chaque tentative d’utilisation hors Bitcoin se termine toujours de la même manière : une base de données lente et coûteuse.

Bitcoin est le seul cas d’usage qui donne une vraie valeur à la blockchain, car elle a été conçue pour lui.

Le développeur Bitcoin Jameson Lopp a récemment dit dans une interview :

Une blockchain n’est une révolution que si elle ne nécessite aucun intermédiaire de confiance et personne ne peut s’interposer au milieu.

Sans Bitcoin, la blockchain n’a aucune valeur.

Si tu veux comprendre pourquoi Bitcoin est in-reproduisible alors regarde à présent cette vidéo:

Et si tu veux comprendre comment Bitcoin va dominer le monde malgré ses 7 transactions par seconde regarde celle-ci :

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Bon weekend,

— Axel